Le Club repartait, avec les félicitations de la Société Canine du Bourbonnais, et son affiliation à la S.C.C. était effective le 01/10/85. La première nationale d'élevage eut lieu le 23/08/1985 à Néris-les-Bains. Le nombre de naissances augmentait régulièrement, les nationales d'élevage rassemblaient de nombreux chiens, et le Braque du Bourbonnais était sauvé.
Bientôt, le braque du Bourbonnais s'exporta en Allemagne, en Italie, au Danemark, en Suède, en Finlande, en Hollande, au Maroc,
en Angola, au Canada, et surtout aux États-Unis.
Voici comment il débuta ans ce denier pays, qui est maintenant le deuxième plus gros producteur de Bourbonnais après la France:
En 1987, Bonnie Wilcox et Chris Walkowicz, deux journalistes américains, faisant des recherches pour écrire leur livre « Atlas of Dog Breeds: Dogs for All Reasons »,
envoyèrent un courrier à la Société Centrale Canine pour avoir des informations sur le braque du Bourbonnais. Celle-ci transmit la demande à Michel Comte,
qui demanda à Françoise Sarret de répondre aux américaines. Ce fut fait et très vite on trouva une franco-américaine de Louisiane, Christiane Bernard,
qui voulait élever des Bourbonnais.
Nous avions une jeune chienne, Valky, choix de portée de Michel Comte sur la portée de Teck du Rocher des Jastres hors Happiness Taza (prop. Nougaret);
cette chienne avait été prêtée à Christian Mazade pour qu'il fasse une portée.
Le club décida que la chienne, pleine des oeuvres de Hapiness Vulcain, serait donnée à cette éleveuse, ce qui fut fait en mai 1988 (le club paya le transport).
Valky, faisant naître la première portée américaine, justifiait tous ces sacrifices, puisque la demande de Bourbonnais ne se tarit plus ensuite.
Pierre Tixier faisait la même année un voyage aux États-Unis pour y apporter Camp du Pech de Cayrol (donné par Marc Sudret), Beth Cepil, éleveuse de Pennsylvanie,
importa deux chiens de Jean-Paul Buot en 1989, le Bourbonnais était bien implanté aux États-Unis.